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Reprise de la pièce « Certaines n’avaient jamais vu la mer ».

Certaines n’avaient jamais vu la mer affiche

Créé à Valence en mai dernier et présenté à Avignon cet été, « Certaines n’avaient jamais vu la mer »,  roman de Julie Otsuka adapté par Richard Brunel sera joué cet hiver à La Fabrique à Ivry du 14 au 25 janvier 2019, et au Théâtre de Dijon du 13-15 mars 2019. 

Certaines n’avaient jamais vu la mer dénonce l’accueil de milliers de femmes japonaises aux Etats-Unis à partir de 1920, après leur avoir fait miroiter un Eldorado, pour les transformer en objets sexuels, ouvrières ou servantes.

« Certaines n’avaient jamais vu la mer », pièce chorale aux dimensions épiques, au texte puissant, d’une mise en scène ambitieuse et sophistiquée à la très grande beauté visuelle.  Culturebox 

« En adaptant Certaines n’avaient jamais vu la mer de la romancière américaine d’origine japonaise Julie Otsuka, Richard Brunel exhume avec force un drame oublié de l’histoire américaine. » Sceneweb

Sélection Télérama des meilleurs spectacles du Festival d’Avignon 2018, à Paris et en régions. 

Richard Brunel restitue magnifiquement la dimension émotionnelle 
du roman de Julie Otsuka,
« Certaines n’avaient jamais vu la mer »
C’est à un sujet tabou aux Etats-Unis que s’est attaquée l’auteure américaine d’origine nippone : celui de l’immigration, au début du XXe siècle, de milliers de Japonais venus travailler, dans des conditions effroyables, comme ouvriers agricoles. Et des femmes qu’ils ont fait venir ensuite du pays pour les épouser, en leur promettant l’Eldorado. L’histoire en elle-même est d’une force inouïe, mais ce qui est beau, c’est la forme que prend le livre : une forme chorale, qui fait entendre une multiplicité de voix de femmes, en une mélopée lancinante. Richard Brunel a conçu sa mise en scène de manière très cinématographique, jouant des temps et des lieux avec une grande fluidité. C’est par l’intime que se dit l’Histoire, un intime multiple et féminin, en une polyphonie subtilement orchestrée.
Le Monde

Richard Brunel offre un tombeau aux Japonaises exilées
Des ténèbres, un chœur s’élève. Sur scène, huit femmes surgissent devant les paravents
blancs où bientôt elles apprêtent leurs kimonos et coiffent leurs cheveux dénoués. Résonant dans le Cloître des Carmes, la parole, entre elles, s’échange, se happe, comme trop longtemps empêchée. Sur les parois vitrées qui laissent se dessiner les ombres, leurs visages aussi s’animent. Leurs souvenirs nous sont livrés en vrac, vécus intimes saisis d’une même voix. Derrière l’identité floue du mot « certaines » qui scande leur récit, ces femmes ne cessent d’apparaître et de s’effacer. Comme elles, les actrices, japonaises, coréennes, chinoises ou
françaises, toutes remarquables, offrent leur singularité et se fondent en même temps.
La Croix

Adaptation et mise en scène Richard Brunel

Texte Julie Otsuka Traduction française de Carine Chichereau

Avec Simon Alopé, Mélanie Bourgeois, Youjin Choi, Yuika Hokama, Mike Nguyen, Ely Penh, Linh-Dan Pham, Chloé Réjon, Alyzée Soudet, Kyoko Takenaka, Haïni Wang et Natalie Dessay





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